question sur Le baroque et le classicisme

Bonjour! je suis une etudiante chinoise. Je fais maintenant ma memoire. Mon sujet est le baroque et le classicisme. Je voudrais parler de la musique. est-ce que quelqu'un peut etre tres gentil de me donner quelques idees? J'ai deja ecrit pas mal de chose mais toujours superficielle. Mon amie m'a propose de dire que le baroque et le clssicisme ne sont pas opposes. Est-ce que c'est possible? Si non comment je peux expliquer l'opposition entre eux? Merci beaucoup!!

Difficile ça
Je peux malheureusement pas t'aider personnellement...
Le Baroque et le classicisme pas opposé peut-etre stricto sensu mais c'est relativement différent je crois quand même !
Enfin attends les vrais pros pour un conseil

Bah,sans vraiment être un expert musicologue, je ne vois pas pourquoi l'on devrait les opposer.
Il y a certes une différence entre les deux, mais m'est avis que celle-ci est principalement dût au fait que le classicisme et le baroque appartiennent à deux époque différentes de l'histoire de la musique, et que la permière n'est autre que l'évolution de la seconde (je ne rentrerai pas dans la polémique à savoir si ce fut une évolution bénéfique ou non )

Donc pourquoi ne pas rédiger quelque chose sur la periode transitoire entre les deux ? voir aborder les thèmes et évolutions ayant en grande partie engendrés le passage de l'un à l'autre et pouvant ainsi expliquer les différences.

(J'espère avoir été clair)

On fait coïncider la fin du baroque et le début du classicisme en musique avec la mort de Bach.

Parle de Bach et pourquoi on l'a choisi lui, c'est une bonne piste il me semble...

Quand mon profs francais me donnait ce sujet, il m'a dit d'expliquer l'opposition entre eux. Le titre qu'il m'a donne c'est: Le classicisme et le baroque-deux mouvements opposes. c'est pourquoi j'a pose cette question a propos de l'opposition. Alors d'apres vous le baroque et le classicisme n'est point opposes?

Bah, après il est peut être question d'un simple malentendu sémantique.
À savoir que le mot "opposer" implique une tendance (volonté ?) à aller dans le sens contraire.
Une chose est sûre, il y a des différences, tu n'as plus qu'à mettre l'accent dessus je pense .

Bien sûr que c'est une opposition. C'est avec le recul, qu'on a déterminé que c'était une suite logique.

Tout ceci est survenu progressivement, les gens ne se sont pas levés un bon matin en se disant maintenant on compose du Classique, au diable le Baroque!!!

Il y a bien sûr eu des gens que la nouvelle tendance devait « choquer » et des compositeurs qui ont joué les irréductibles gaulois.

Sujet fort intéressant!

J'ai deja ecrit pas mal de chose! merci a tous!

Je ne vois pas pourquoi il faudrait opposer les deux périodes. Le baroque fait suite à la Renaissance, le classicisme au baroque, le romantisme au classicisme, etc. Tout est question d'évolution. Mais d'évolution douce et non pas brutale. Entre les derniers baroques et les premier classiques on trouve par exemple CPE Bach (un fils de JS Bach), puis un autre fils, JC Bach, son copain Carl Friedrich Abel, qui nous mènent à l'école de Mannheim, les premiers classiques....

Cependant certains musicologues experts de l'époque Baroque et notamment de Bach opposent les deux périodes en montrant que les logiques formelles des deux courants s'opposent.
Si Bach est tombé dans l'oublie à sa mort c'est pour certaines raisons :
l'époque baroque se caractérise pas une écriture polyphonique qui laisse place place à beaucoup de courbes, d'appogiatures, un contrpoint savament élaboré aux allures pourtant d'improvisation, or l'époque classique va tâcher (face à des cours royales de plus en plus superficielles) de simplifier le propos en rendant l'écriture plus linéaire, en formalisant d'avantage les supports (création de la forme sonate selon Haydn) et en épurant les procédés d'écritures.
De manière plus générale le classicisme a tâché de réorienter le rationalisme musical en le déplaçant autant sur le forme sur sur l'émotion. En effet si sous Bach l'écriture est savament produite (rationnelle) à cela s'ajoute une forte dimension irationnelle (lumière, ombre, émotion divine, force musicale transcendante),sous Haydn la forme guide le fond de manière à ce que l'auditeur ne soit jamais surpris et en quelque sorte téléguidé, ainsi certains pensent (dont moi) que le classisicisme à outrageusement cadré la musique (ex : récurence des thèmes à la limite du ridicule), et en éliminant les dissonances qu'avait crées les baroques (je pense à l'invention numéro 9 de Bach ou au dernier morceau du clavier bien tempéré).
Bon courage.