Bon ben cette fois ce n'est pas pour vous parler d'une impression ressentie en voyant un concert, mais de celle ressentie en chantant.
Voila un an maintenant que je fais partie de Stravaganza, choeur de Grenoble, qui a plutot un bon niveau. En janvier on avait présenté le "Dixit Dominus" de Haendel avec une chanteus internationaele qui chantait vraiment tres bien, le contre alto nous avait aussi beaucoup marqué. Premiere impression de folie, battements de choeur et tout le tralala pur un premier concert.
Mais en juin nous presentions un programme tout a fait different. Un programme de chants populaires, avec du Brahms : opus 112 et le chant du destin (pour la musique savante) et pour la musique populaire, des chants slovaques de Dvorak et Bartok. En rappel une biece tzigane de Schumann et un chant hongrois de Ligeti.
Pour la premiere représentation le lundi soir, nous commencions avec le chant du destin de Brahms. Accompagné en version piano par Christian Bernard, aussi professeur de piano au conservatoire de Grenoble (excellent musicien au passage). Je me souviendrai toute ma vie de cet instant. Ce soir la j'ai cru en l'infini. Les heures passées en répétition pour prononcer les consonnes finales en meme temps, les heurs passées a travailler les attaques sans ne jamais y parvenir... Et en l'espace de ces 10 minutes, j'ai cru avoir touché la perfection. On ne faisait qu'un. Tout le choeur etait attentif et fixait le chef de choeur. On respirait tous en meme temps. 40 ou 45 a ne faire qu'un. C'était magique. Merveilleusement magique.
Sujet: Stravaganza 